Chirurgie réfractive de la myopie : pourquoi je choisis le LASIK ?

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  1. Conclusion

L’introduction du laser Excimer à la fin des années 1980 a représenté un tournant historique en chirurgie réfractive pour la correction de la myopie. En quelques années, les techniques incisionnelles (kératotomie radiaire) ou lamellaires (keratomileusis myopique) furent supplantées par les procédures photoablatives en surface (PKR pour PhotoKératectomie à visée Réfractive) ou en profondeur (LASIK pour Laser assisted in situ keratomileusis).

Présentées il y a moins de 10 ans en chirurgie réfractive cornéenne, les techniques Relex (Refractive Lenticule Extraction) regroupent les variantes FLEX et SMILE, où le laser femtoseconde Visumax développé par la société Zeiss réalise la prédécoupe d’un lenticule réfractif à extraire du stroma cornée. Les variantes FLEX et SMILE diffèrent dans la manière dont est retiré le lenticule : avec (FLEX), ou sans capot superficiel (SMILE).

La variante FLEX (Femtosecond laser assisted Lenticule Extraction) consiste ainsi à découper un capot superficiel contigu au toit du lenticule, en élargissant le plan de clivage supérieur. Cette technique partage ainsi avec le LASIK la réalisation d’un capot stromal superficiel. En FLEX, le laser femtosconde (précision : 5 à 10 microns) est donc utilisé à la fois pour découper un lenticule réfractif et pour la réalisation d’un volet superficiel. En LASIK, c’est un laser Excimer qui “vaporise” couche après couche une quantité totale de tissu équivalente à celle du lenticule, mais avec une précision d’environ 0,25 microns par impact. En pratique, la variante FLEX est relativement peu usitée car elle peut être assimilée dans ses principes à un LASIK – qui serait toutefois dépourvu de la précision et des degrés de liberté offerts pour la sculpture au laser Excimer (corrections asphériques et personnalisées).

La variante SMILE (Small Incision lenticule extraction) vise à s’affranchir de la réalisation d’un volet stromal. Elle consiste à réaliser une découpe latérale superficielle limitée et reliée aux plans de découpe du lenticule. Le retrait de ce dernier peut alors être effectué au travers d’une incision large de quelques millimètres. L’absence de découpe de capot offre un avantage psychologique et une immunité vis-à-vis de frottements oculaires intempestifs précoces. L’extraction intrastromale du lenticule réfractif respecte la couche épithéliale superficielle et permet aux patients de ne pas ressentir de sensation de gêne ou d’irritation marquée comme en Photokératectomie à visée Réfractive (PKR). Toutefois, l’étroitesse de l’incision rend plus difficile la réalisation des manœuvres de dissection, puis d’extraction du lenticule.

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À propos de l’auteur

Hôpital Fondation Rothschild, PARIS.