Chirurgie cornéenne de la presbytie : pourquoi je choisis le Presbyond ?

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Le Presbyond est une technique de PresbyLASIK. Comme toutes ces techniques, il fait appel à différents moyens dont, en particulier, la monovision et l’augmentation de la profondeur de champ par modification du facteur Q. Ces deux moyens sont aidés par le myosis créé par une luminosité suffisante qui augmente également le contraste.

Comme toutes les autres techniques, celle-ci n’est pas universelle. Les contre-indications sont celles du LASIK :
suspicion de kératocône, cornée trop fine, ou trop cambrée, correction trop forte. En plus, il existe des contre-indications spécifiques du Presbyond, en particulier l’intolérance à une micro-monovision d’une valeur située entre -0.75 et -1.50 D. Celle-ci peut être liée à la présence d’une vision binoculaire très élevée ou d’un œil trop prépondérant sur l’autre.

La micro-monovision est donc limitée à 1.50 D. C’est le seuil au-delà duquel l’aniseïconie engendrée n’est souvent pas bien tolérée. En dessous de 1.50 D, elle est souvent bien tolérée mais pas suffisante pour une bonne vision de près !

La modification du facteur Q permet d’augmenter la profondeur de champ d’un équivalent de 1.50 D par l’asphéricité induite. Cette augmentation, limitée du facteur Q, est parfaitement bien tolérée car elle n’entraîne pas d’aberration optique visible pour le patient (dédoublement d’images ou perte de lignes). De plus, cette augmentation du facteur Q aux environs de -0.50 est adaptée à chaque patient en fonction de sa propre asphéricité, ce qui permet de ne pas entraîner d’aberration optique perceptible par le patient.
L’ensemble d’une profondeur de champ secondaire à la micro-monovision de 1.50 D, associée à une augmentation du facteur Q qui crée une profondeur de champ de 1.50 D, entraîne au total une profondeur de champ de 3 D. Ainsi, la vision de loin et la vision de près sont aisément possibles. À noter que cette association de la micro-monovision de 1.50 D à l’augmentation de la profondeur de champ par modification limitée du facteur Q, va permettre, dans la zone intermédiaire, une vision associée des deux yeux et un certain degré de vision binoculaire intermédiaire.

De la même façon, cette asphéricité limitée, mais suffisante, sur l’œil dédié à la vision de près (œil dominé) myope de -1.50 D, va permettre au patient une lecture de loin, en général aux alentours de 6/10e. Cela serait impossible avec juste une monovision de -1.50 D ! En effet, si la micro-monovision est de 1.50 D, grâce à l’asphéricité elle n’est en fait que de 0.75 D et concourt à l’excellente tolérance de cette technique. De plus, l’asphéricité étant répartie sur l’ensemble de la surface cornéenne et d’importance limitée, cela peut rendre cette intervention réversible pour les patients qui deviendraient, malgré tout, intolérants[...]

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À propos de l’auteur

Institut Européen de la Vision et du Regard, NANCY.