- Étiologie
- Dilatation préopératoire
- Dilatation peropératoire
- 1. Dilatations pharmacologiques
- 2. Dilatations pupillaires chirurgicales non réversibles
- 3. Dilatations pupillaires mécaniques réversibles
- Techniques complémentaires : levée des synéchies
- 1. Adhérences iridocristalliniennes
- 2. Membrane cyclitique
- Technique opératoire
- 1. Incisions
- 2. Capsulorhexis
- 3. Hydrodissection
- 4. Ultrasons
- 5. Irrigation-aspiration (IA)
- Conclusion
Étiologie
Les causes de mysosis préopératoires sont multiples et ont évolué ces dernières années. Parmi les plus fréquentes en pratique, on retrouve :
- Les myotiques au long cours sont de plus en plus rares.
- La pseudo-exfoliation capsulaire (PEC) est une atteinte systémique d’étiologie inconnue, liée à l’âge, définie par la production et de dépôts anormaux de matériel fibrillaire pseudo-exfoliatif dans le segment antérieur (fig. 1). Ces dépôts doivent systématiquement être recherchés avant l’intervention. La PEC serait relativement commune de l’ordre de 20 % [1]. Elle se distingue par deux types de complication possibles (fig. 2) :
- en cours d’intervention : mauvaise dilatation pupillaire d’emblée et pouvant se dégrader et aboutir à un myosis serré en cours de procédure ou de subluxation pouvant aboutir à une luxation peropératoire [2]. Des hernies iriennes peropératoires par les incisions sont à craindre, elles peuvent être évitées par l’utilisation de conformateurs iriens au moindre doute. En cas de subluxation, une dilatation suffisante est nécessaire à une bonne prise en charge ;
- après l’intervention : luxation du sac à distance de l’intervention car la zonulopathie est évolutive et apparition ou aggravation d’un glaucome[...]
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