Avant la chirurgie
1. Identifier les patients
La valeur de l’astigmatisme cornéen à partir de laquelle une implantation torique peut être envisagée est variable en fonction des opérateurs et du cas particulier du patient. Dans l’absolu, la puissance minimale de cylindre proposée par les fabricants d’implants est de 0.75 dioptrie et la correction est donc possible dès cette valeur.
En pratique, le choix d’un implant torique se fera au cas par cas en prenant en considération divers paramètres :
- l’axe de l’astigmatisme cornéen et la localisation de l’incision principale. En cas de faible astigmatisme (inférieur à 1 dioptrie), le positionnement de l’incision principale sur l’axe le plus cambré de la cornée pourra suffire à réduire le cylindre cornéen et ce d’autant plus que l’on fera une incision supérieure à 2 mm. Un implant torique n’est donc pas forcément nécessaire dans le cas d’une incision supérieure et d’un astigmatisme direct ou d’une incision temporale et d’un astigmatisme indirect ;
- l’existence d’un astigmatisme indirect important (supérieur à 1.5 dioptrie) qui augmente la profondeur de champ et que le patient utilise déjà en vision de près ;
- le choix d’un implant monofocal ou multifocal. Il est préférable de proposer un implant torique à partir de 0.75 D d’astigmatisme pour un implant multifocal, et à partir d’1 D pour un implant monofocal.
La compréhension du patient est primordiale et une information exhaustive doit lui être délivrée, à l’aide de la fiche d’information SFO 1B, quant aux spécificités de l’implantation torique, le surcoût, et son consentement éclairé spécifique doit être recueilli.
Mesurer l’astigmatisme cornéen
Étape clé pour le calcul[...]
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