- “CRSC chronique” : des entités cliniques multiples
- Implication du récepteur minéralocorticoïde dans la CRSC
- Antagonistes du récepteur minéralocorticoïde : spironolactone et éplérénone
- Résultats des principales études publiées
- Efficacité dans différents sous-types de CRSC non-résolutive
- En pratique : arbre décisionnel
- Quand commencer le traitement ?
- Quand arrêter le traitement ?
- Effets secondaires
- Conclusion
“CRSC chronique” : des entités cliniques multiples
Le terme “CRSC chronique” désigne généralement une CRSC non-résolutive, dans laquelle persiste un décollement séreux maculaire au-delà d’un délai de 4 à 6 mois. Toutefois, ce terme recouvre de multiples formes cliniques qu’il est important de distinguer car elles répondent différemment aux traitements disponibles, notamment aux antagonistes du récepteur minéralocorticoïde.
Ces formes peuvent être regroupées ainsi (fig. 1) :
- CRSC persistante : premier épisode de CRSC, non résolutif après 4-6 mois d’évolution ;
- CRSC récurrente et persistante : récurrence de CRSC, non résolutive après 4-6 mois d’évolution ;
- CRSC chronique avec épithéliopathie : CRSC non résolutive depuis au moins 6 mois (souvent plusieurs mois, voire années), avec altérations de l’épithélium pigmentaire indiquant la chronicité. Dans les cas d’épithéliopathie avancée, celle-ci se manifeste par de véritables coulées gravitationnelles, bien visibles en autofluorescence, où elles apparaissent hypo-autofluorescentes. Ces formes extrêmes sont aussi appelées “épithéliopathie rétinienne diffuse” (ERD) [1].
De plus, toutes ces formes peuvent se compliquer d’une néovascularisation choroïdienne. Celle-ci peut être de type 1 (plus fréquent, surtout dans[...]
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