Évaluation du risque de DMLA lors de la consultation

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La DMLA est la première cause de déficience visuelle dans nos pays industrialisés après 50 ans. Elle est d’origine multifactorielle. Ces dernières années, la lutte contre ce problème de santé publique a porté ses fruits :

  • l’effet bénéfique d’une supplémentation vitaminique et par pigments maculaires (lutéine et zéaxanthine) chez des sujets à risque a été démontré, avec une diminution de 25 % du risque d’évolution vers une forme avancée de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) dans ses deux formes, atrophique et exsudative [1, 2]. L’ apport d’oméga 3 pourrait également être protecteur [3] ;
  • la forme exsudative est contrôlable, au moins sur les cinq première années, depuis l’utilisation des anti-VEGF [4,5] avec un pronostic fonctionnel meilleur si le traitement est débuté tôt [6].

L’autosurveillance notamment par l’utilisation de la grille d’Amsler est efficace pour le diagnostic précoce de la forme exsudative chez les sujets à risque [7].

Nous disposons donc de moyens reconnus de médecine préventive dans la DMLA, ce qui légitime de cibler une population à risque de développer la maladie, pour lui faire profiter de conseils personnalisés et d’une surveillance adaptée.

Les facteurs de risque identifiés

1. L’âge

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À propos de l’auteur

Clinique Beau-Soleil, MONTPELLIER.