Comme les écoliers le jour de la rentrée des classes, lors de l’adaptation, les futurs porteurs de lentilles de contact sont toujours pleins de bonnes résolutions, mais à l’usage peu à peu la routine s’installe. La vigilance baisse et si des amibes ou des germes Gram négatifs entrent en scène, l’infection peut survenir.
Les pièges sont nombreux : comment résister à l’appel du miroir bien éclairé juste au-dessus du lavabo, à l’appel du lit sans se démaquiller ni enlever les lentilles au retour d’une soirée agitée, à prendre une douche en vitesse avec les lentilles après le sport, au bain de minuit ou de midi imprévu, à faire durer la dernière paire, ou encore à rajouter quelques gouttes de, produit dans l’étui pour en consommer moins, ainsi qu’aux prix alléchants des marques de distribution de produits d’entretien ou aux achats sans encadrement sur Internet. Sournoisement, les dérives s’installent, les porteurs deviennent négligents et les risques d’infection augmentent. Les infections et surtout les kératites microbiennes et les kératites amibiennes restent la hantise de tout adaptateur de lentilles de contact. Les chiffres nous le rappellent : 50 % des kératites microbiennes surviennent chez des porteurs de lentilles.
Les facteurs favorisant les infections
Les complications infectieuses apparaissent principalement avec l’association de trois facteurs :
- Un agent infectieux pathogène (ex : les mains, les lavabos, les étuis, les piscines, les infections ORL).
- Une effraction cornéenne ou porte d’entrée : la sécheresse oculaire, le syndrome évaporatif sur écran, des lentilles abîmées, encrassées, l’eau des piscines.
- Un facteur favorisant : l’hypoxie[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire