Chaque année, un volume important de publications est consacré à l’étude de paramètres d’importance pour évaluer les résultats et la sécurité de la chirurgie réfractive cornéenne, comme la qualité visuelle, la sécheresse oculaire induite ou la stabilité biomécanique. Les techniques photoablatives fondées sur le remodelage au laser Excimer du dioptre cornéen (LASIK, PRK) ont fait l’objet de nombreuses études et bénéficient d’un recul important. Depuis quelques années, l’intérêt suscité par les techniques ReLEx (Refractive Lenticule Extraction) a conduit de nombreuses équipes à en analyser les résultats et à les comparer à ceux du LASIK. La procédure SMILE (Small Incision Lenticule Extraction) repose sur l’utilisation du laser femtoseconde VisuMax (Zeiss, Allemagne) et permet l’extraction d’un lenticule réfractif après dissection manuelle des interfaces prédécoupées par le laser dans le stroma cornéen, au travers d’une incision cornéenne étroite [1-3]. La découpe d’un volet stromal comme en LASIK n’est pas nécessaire, ce qui augure de certains avantages théoriques en matière de sécheresse induite et de stabilité biomécanique du dôme cornéen.
La chirurgie réfractive est une discipline où l’idée de progrès est étroitement liée à l’innovation technologique. Le SMILE jouit d’une prime à la nouveauté, bien que les principes de la correction réfractive en LASIK et en SMILE soient identiques et découlent de la soustraction au stroma cornéen d’un lenticule réfractif dont le pouvoir optique est égal (au signe près) à l’amétropie de l’œil considéré. L’absence de découpe d’un volet stromal en SMILE augure de certains avantages, mais rend l’exécution de la technique plus manuelle et complique la réalisation de retouches précoces ou tardives. Le centrage personnalisé et la compensation de la cyclotorsion, en utilisant la reconnaissance irienne et la pupillométrie, ne sont pas disponibles en SMILE. Depuis son introduction en chirurgie réfractive il y a quelques années, de nombreuses études destinées à comparer les résultats de cette technique avec ceux du LASIK ont été conduites selon plusieurs critères portant sur la qualité visuelle prodiguée, la sécheresse oculaire induite ou la stabilité biomécanique postopératoire.
Afin de dégager de possibles différences, notamment sur les enjeux liés à l’absence de découpe stromale (sécheresse oculaire et biomécanique cornéenne), la comparaison entre les techniques de SMILE et Femto-LASIK (FS-LASIK) a fait l’objet de deux méta-analyses dont les résultats ont été publiés en 2016.
- La première méta-analyse est consacrée à l’étude de la sécheresse oculaire après chirurgie réfractive par SMILE et FS-LASIK [1], en utilisant[...]
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