En France, on estime à 35 000 nouveaux cas par an le nombre d’occlusions de branche veineuse rétinienne, dont 28 % compliquées d’œdème maculaire, et 10 000 nouveaux cas par an le nombre d’occlusions de la veine centrale de la rétine, dont 39 % compliquées d’œdème maculaire. Ainsi, il y a chaque année en France 14 000 nouveaux cas d’œdème maculaire liés à une occlusion veineuse rétinienne [1]. Cependant, tous les œdèmes maculaires ne relèvent pas d’un traitement, et l’évaluation du degré de non-perfusion maculaire est alors nécessaire à l’aide d’une angiographie fluorescéinique voire d’une angio-OCT. De même, un œdème maculaire peut bénéficier d’une réponse favorable après traitement sans amélioration fonctionnelle. Certains examens permettent de suspecter l’absence de récupération fonctionnelle : à l’OCT, on recherchera l’interruption de la zone ellipsoïde, l’acuité visuelle inférieure à 1/10e est de mauvais pronostic.

Explorations fonctionnelles non ophtalmologiques

Les premières explorations fonctionnelles lors d’OVR doivent s’attacher à traquer les facteurs de risque associés [2-6]. Parmi ces facteurs de risque, il faut rechercher une hypertension artérielle systémique (surtout en cas d’occlusion de branche veineuse), une hypertonie oculaire, un diabète sucré (surtout en cas d’occlusion veineuse centrale), des facteurs de risque cardiovasculaire (tabac,[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.