L’examen de référence pour le diagnostic des trous maculaires et membranes épirétiniennes est aujourd’hui l’OCT. Il sera utile à chaque étape de la prise en charge. Il permet en effet le diagnostic positif des anomalies vitréomaculaires, guide le geste chirurgical et objective la récupération postopératoire.
Imagerie des trous maculaires
L’OCT permet tout d’abord de faire le diagnostic positif du trou maculaire, défini par une interruption de toutes les couches rétiniennes de la membrane limitante interne jusqu’à l’épithélium pigmentaire (fig. 1) [1]. L’OCT permet ainsi de différencier un trou maculaire de pleine épaisseur d’un pseudo-trou et d’un trou lamellaire, qui ne sont pas des trous de pleine épaisseur. Un pseudo-trou correspond à une modification de la structure de l’entonnoir fovéolaire, sous l’effet de la contraction centripète d’une membrane épirétinienne ; tandis qu’un trou lamellaire atrophique correspond à un défect au niveau fovéolaire secondaire au décolle-ment postérieur du vitré qui entraîne une avulsion de la partie interne de la fovéa ou l’ouverture d’un kyste fovéolaire (fig. 2). Le trou maculaire sera également à différencier d’une simple traction vitréomaculaire qui peut entraîner une distorsion fovéolaire (pseudo-kystes, schisis, œdème cystoïde, fluide sous rétinien) sans trou de pleine épaisseur.
L’OCT permet également de mesurer la taille du trou maculaire. Un trou maculaire ayant une forme de diabolo, plu-sieurs paramètres de mesures peuvent être considérés : diamètre de la base du trou (au niveau de l’épithélium pigmentaire), diamètre minimal horizontal, rapport hauteur/diamètre… De façon consensuel, c’est le diamètre minimal horizontal qui est utilisé pour décrire la taille d’un trou maculaire (fig. 1) [2]. Cette taille est importante pour le pronostic anatomique et fonctionnel : le taux de succès chirurgical, c’est-à-dire de fermeture du trou après une seule intervention, est de plus de 90 % pour les trous maculaires de moins de 400 microns, tandis qu’il n’est que de 75 % pour les trous maculaires de plus de 400 microns. Des études randomisées ont par ailleurs montré que le taux de succès de la chirurgie des trous de moins de 400 microns était maintenu même avec[...]
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