La biométrie est le temps crucial du calcul de la puissance de l’implant qui sera posé lors de la chirurgie de la cataracte [1]. Les récents progrès technologiques ont rendu la chirurgie du cristallin avec pose d’implant intraoculaire (IOL) dans le sac capsulaire sûre et reproductible. Il s’agit désormais d’une véritable procédure de chirurgie réfractive [2] et les attentes des patients augmentent vis à vis du résultat réfractif postopératoire et de l’indépendance du port de lunettes. La clé d’un bon résultat réfractif post­opératoire passe donc par une biométrie rigoureuse et un calcul d’implant réfléchi. Les résultats postopératoires se sont améliorés grâce à une meilleure précision des mesures par les biomètres et d’une plus grande précision des formules de calculs.

Toutes les formules de calcul de la puissance de l’implant (IOLP) se basent sur les caractéristiques de l’implant utilisé et des mesures biométriques de l’œil à implanter (dont la longueur axiale (LA) et la kératométrie (K). Depuis les années 2000, les biomètres utilisant le principe de l’interférométrie sont la référence pour la mesure de la LA. Le recours aux ultrasons (US) reste nécessaire en cas d’impossibilité de mesure par ces nouveaux biomètres optiques. La mesure de la LA en préopératoire de chirurgie de la cataracte représente le 1er motif d’indication à une échographie [3] avec environ 50[...]

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