Analyse de la surface oculaire de l’enfant

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L’ensemble des pathologies de la surface oculaire constituent l’un des principaux motifs de consultation. Les symptômes motivant cette consultation ne sont pas toujours très spécifiques, et ne dispense pas d’un interrogatoire et d’un examen détaillé de l’œil et de ses annexes, voire du sujet dans son intégralité. Cela est vrai chez l’adulte comme chez l’enfant – avec certaines différences notables chez nos petits patients – en particulier par le défaut de recueil direct de symptômes chez les enfants en âge préverbal ou par l’opposition d’examen, ou encore par des variations de normalité liées à l’âge. Le déroulement de la consul-tation sera, malgré tout, identique à celui d’une consultation adulte.

Interrogatoire

Il ne diffère que peu de celui de l’adulte, en dehors du fait qu’il s’appuie souvent davantage sur les réponses de l’entourage que sur celles du patient. Les éléments à rechercher sont les mêmes, à savoir : motif de la consultation, symptômes ressentis ou perçus comme tels par l’enfant ou l’entourage, signes visibles d’appel (prurit, larmoiements, sécrétions, chémosis, rougeur…), circonstances et modes de survenue, l’existence des facteurs aggravants ou améliorants, durée et ancienneté des signes et symptômes, antécédents -personnels et familiaux, ophtalmologiques et généraux, médecins visités, examens complémentaires pratiqués et leurs résultats, traitements locaux et généraux actuels ou suivis préalablement à la consultation, port de lentilles.

Examen clinique

Comme pour tout examen ophtalmologique, la mesure de l’acuité visuelle est un temps capital de l’examen clinique des pathologies de surface de l’enfance. Elle permet d’en apprécier la répercussion fonctionnelle, d’en juger la gravité et conditionne la rapidité de prise en charge ainsi que la mise en place de certains traitements. Quant au reste de l’examen clinique, force est de constater qu’il n’est pas toujours facile à réaliser chez le tout-petit. Tout ce qui pourra être fait avec l’enfant éveillé sera fait. Cependant, si l’état ophtalmologique apparaît comme inquiétant, le recours à l’examen sous anesthésie générale s’imposera.

Les symptômes liés à une atteinte de la surface oculaire restent classiques : on retrouve une photophobie d’apparition variable selon l’intensité lumineuse, un larmoiement, des douleurs oculaires variables (allant de la sensation[...]

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À propos de l’auteur

Cabinet Ophtalmologie Foch, BORDEAUX.