- La physiopathologie
- Facteurs génétiques de la DMLA
- Les signes cliniques
- L’imagerie de la dégénérescence maculaire liée à l’âge atrophique
- L’évolution de la dégénérescence maculaire liée à l’âge atrophique
- Stratégies thérapeutiques émergentes
- Modulation du cycle visuel
- Neuroprotection
- Dépôts de β-amyloïdes
- Améliorer la perfusion choroïdienne
- Les thérapies cellulaires
- Conclusion
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) atrophique ou atrophie géographique (AG) correspond à la perte de la couche des photorécepteurs de l’épithélium pigmentaire et de la choriocapillaire associée à un amincissement de la choroïde ainsi que de la rétine.
Cette dégénérescence maculaire atrophique apparaît généralement en parafovéolaire par plages confluentes, et progresse de façon centrifuge autour du centre pour ne l’atteindre qu’en fin d’évolution, s’accompagnant d’une perte de la vision centrale irréversible.
La DMLA atrophique est la plus fréquente des formes de DMLA puisque, jusqu’à il y a quelques années, elle correspondait à 85 % des patients atteints contre 15 % dans la forme exsudative. En effet, grâce aux études AREDS [1], on différencie la DMLA en plusieurs stades :
- le stade débutant avec des drusen de petite taille < 63 µ ;
- le stade de maculopathie liée à l’âge où la taille des drusen augmente (entre 63 µ et 125 µm). À ces stades, le patient ne présente pas de gêne visuelle. La présence de drusen de plus grande taille (> 125 µ), associés plus ou moins des migrations pigmentées avec présence de pseudodrusen réticulés, marque l’évolution vers la forme intermédiaire de DMLA atrophique où apparaissent quelques petites zones d’altération et d’atrophie de l’épithélium pigmentaire ;
- le stade d’atrophie[...]
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