- Rappels anatomiques et physiologiques
- L’examen clinique de l’angle iridocornéen par gonioscopie [2-4]
- Ce qu’il faut identifier en gonioscopie [4]
- 1. Le degré d’ouverture de l’AIC
- 2. La pigmentation trabéculaire
- 3. L’encombrement trabéculaire
- 4. Le niveau d’insertion de l’iris (apparent et réel) et la forme de la périphérie irienne
- Conclusion
Rappels anatomiques et physiologiques
L’angle iridocornéen (AIC) est un lieu stratégique puisque c’est à son niveau que se situent les voies d’écoulement de l’humeur aqueuse : la voie trabéculaire, la principale, et la voie uvéosclérale, l’accessoire.
L’AIC est formé par la réunion du limbe cornéoscléral, du corps ciliaire et de la racine de l’iris. Le fond de l’angle est tapissé par le trabéculum qui est une bande de tissu filtrant, tendu de l’anneau de Schwalbe à l’éperon scléral. Sa structure forme une grille plaquée contre le canal de Schlemm. La majeure partie de l’humeur aqueuse (80 %) quitte l’œil par voie trabéculaire, sous l’effet d’un gradient de pression existant entre la chambre antérieure et les veines épi-sclérales [1]. L’autre partie (20 %) s’évacue par voie uvéo-sclérale, c’est-à-dire qu’elle traverse le corps ciliaire et le muscle ciliaire pour arriver dans les espaces supraciliaires et supracho-roïdiens [1].
L’AIC est une structure dynamique du fait de la mobilité de l’une de ses parois, l’iris. Le degré d’ouverture de l’AIC va donc pouvoir varier dans le temps selon le degré de contraction ou de rétraction de l’iris, et en fonction des modifications des structures situées en arrière de l’iris, notamment le cristallin qui s’épaissit avec le temps.
Il faut donc penser à réévaluer l’AIC régulièrement chez un même patient.
L’examen clinique de l’angle iridocornéen par gonioscopie [2-4]
L’examen[...]
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