Glaucome : quand demander une imagerie ?

0

Dans la grande majorité des cas, le diagnostic et le suivi du glaucome reposent sur l’examen clinique (mesure de la pression intraoculaire [PIO], analyse de la papille, gonioscopie) et sur l’analyse du champ visuel (CV). Cependant, dans certains cas de doute et dans certains types de glaucome, différentes méthodes d’imagerie sont indispensables. Ainsi, les analyseurs de fibre optique, l’UBM ou encore l’IRM cérébrale sont parfois nécessaires.

Quand faut-il utiliser un analyseur de fibres optiques ou de la papille ?

Les analyseurs de fibres optiques ­disponibles sur le marché sont l’OCT, le GDx et l’HRT. L’HRT est plus utilisé pour l’analyse de la papille, le GDx analyse l’épaisseur des fibres optiques, et l’OCT permet l’analyse de la papille, des fibres optiques et parfois du complexe cellulaire ganglionnaire (CCG). Ces dernières années, l’évolution des machines d’OCT a été importante avec l’apparition du spectral domain, cette technologie ­permettant une grande vitesse d’acquisition des données et une meilleure résolution des images. En conséquence, la reproductibilité des appareils est très bonne, et permet l’obtention d’images de bonne qualité. Cependant, pour la détection de masse, sa performance diagnostique ne semble pas meilleure que la génération précédente d’OCT (time domain) [1]. L’OCT a tendance depuis quelques années à supplanter les autres méthodes d’analyse des fibres.

1. Intérêt diagnostique

L’analyse de la couche des fibres nerveuses rétiniennes (CFNR) n’est le plus souvent pas utile pour le diagnostic de glaucome périmétrique (avec altérations du champ visuel). Si elle est faite, elle confirmera, dans la plupart des cas, un amincissement des fibres optiques concordant avec un déficit du CV. Cependant, elle peut ­également[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Hôpital-Fondation Saint-Joseph, Institut du Glaucome, PARIS.