- Les dysfonctionnements meibomiens
- 1. Une synthèse sur les dysfonctionnements meibomiens
- 2. Une imagerie dynamique des glandes de Meibomius : LipiView® II
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Les dysfonctionnements meibomiens
1. Une synthèse sur les dysfonctionnements meibomiens
Les dysfonctionnements meibomiens (DGM) sont une affection dont la prévalence est élevée puisque, selon les études et la population étudiée, cette dernière serait entre 20 et 60 % [1, 2]. Il est vrai que, lors d’un examen -ophtalmologique systématique, il n’est pas rare de découvrir une meibomite sans qu’aucune plainte particulière ne soit exprimée par le patient. Le Pr Baudouin a publié dans le Journal Français d’Ophtalmologie une revue sur les dysfonctionnements meibomiens intitulée Revisiter les dysfonctionnements meibomiens [3]. Cette synthèse nous rappelle qu’il existe deux grands types de DGM selon l’état de fonction sécrétoire des glandes de Meibomius. L’hyposécrétion qui est liée à une hyperkératinisation du conduit et de l’orifice glandulaire qui conduit à une obstruction, voire parfois à une atrophie de la glande.
À l’opposé, en cas d’hypersécrétion, la sécrétion excessive de lipides par les glandes de Meibomius pathologiques vient altérer le film lacrymal. Dans ce cas, l’affection est souvent à mettre en rapport avec des atteintes dermatologiques (rosacée…). Quel que soit le type de DGM, les étiologies sont nombreuses, aussi bien des pathologies (rosacée, dermite séborrhéique) que des circonstances favorisantes (chirurgie réfractive, port de lentilles de contact) [1].
La physiopathologie a pu être synthétisée par le Pr Baudouin qui rappelle que “les DGM sont très certainement un ensemble intriqué de quatre maladies différentes mais complémentaires : maladie de la peau et des paupières, prolifération bactérienne et/ou parasitaire des glandes de Meibomius, sécheresse oculaire par instabilité du film lacrymal, kératite immuno-inflammatoire, plus rarement infectieuse.”
Cette entité complexe que[...]
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