Quoi de neuf en DMLA ?

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En imagerie, comme chaque année, les progrès sont réguliers, mais l’arrivée de l’angio-OCT est certainement l’élément le plus marquant.

Ce module qui s’ajoute à un OCT classique, actuellement uniquement chez Optovue, est la source de nouveaux défis d’interprétation.

Formes de début

1. Facteurs de risques de la maladie

Il est actuellement bien établi que la DMLA est une maladie multifac-torielle. Les facteurs génétiques sont apparus prépondérants avec des allèles à risque sur les gènes codant pour le facteur H du complément (CFH) et sur le gène ARSM2. Dans la plupart des études épidémiologiques l’âge, le tabagisme, le manque d’activité -physique et l’obésité ont aussi été corrélés avec l’incidence de la maladie. Les principaux mécanismes de progression et d’aggravation de la maladie qui ont été identifiés sont le stress oxydatif et l’inflammation.

Plusieurs auteurs ont comparé les facteurs d’aggravation des formes précoces (maculopathie liée à l’âge [MLA]) (fig. 1) et de la DMLA. Un rapport de la Beaver Dam Eye Study, publié en 2005, n’avait pas montré de corrélation entre les marqueurs d’inflam-mation systémique et l’incidence de la DMLA cumulée sur 10 ans [1]. Dans une étude plus récente, réalisée sur un sous-échantillon de la Beaver Dam Eye Study et comportant 975 participants publiée en 2014, Klein et al. ont classé les patients en fonction de la présence de facteurs de risques génétiques (CFH, ARMS2 et deux gènes codants pour des protéines du complément [C2 et C3]) et ont évalué la relation entre l’incidence de la MLA et la présence[...]

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À propos de l’auteur

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.