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- Laser femtoseconde dans la chirurgie du cristallin : aujourd’hui peut-être… ou alors demain ?
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Certains patients viennent consulter quelques dizaines d’années après une première chirurgie, souvent en quête d’un geste complémentaire. Ils constituent un véritable recrutement secondaire en chirurgie réfractive. Si le capot est normal ainsi que la topographie et si le lit stromal résiduel est assez épais, le standard est le soulèvement du capot existant. Si l’épaisseur du capot est > 160 µ, une nouvelle découpe dans le premier capot est possible au laser femto-seconde à 100 µ. Si le lit stromal est trop fin ou le volet anormal, une photo-ablation de surface sera préférée.
Yves Bokobza a fait part de son expérience personnelle de PKR sur vieux capots de Lasik (12 yeux), au laser WaveLight Allegretto d’Alcon, après désépithélialisation à l’alcool, et usage systématique de mitomycine. Les résultats sont excellents sur le plan réfractif (± 0.50D), l’AV sans correction est > 8/10 pour tous les patients, un seul haze de grade 1 est survenu mais a été régressif. La PKR sur capot de Lasik a mauvaise réputation en raison du risque théorique de haze, mais l’amélioration des profils de photoablation et surtout l’usage systématique de mitomycine en font maintenant la technique de choix pour le traitement des petites amétropies résiduelles après Lasik mécanique ancien.
L’opaque bubble layer (OBL) est une couche d’opacité transitoire de l’interface intrastromale qui survient fréquemment lors de la découpe du capot cornéen au laser femtoseconde. Elle est provoquée par la confluence de bulles de cavitation créées par les impulsions du laser par photodisruption, piégées à l’intérieur du stroma. Les complications de l’OBL sont multiples : erreur de localisation de la pupille par l’eye tracker (risque de photoablation décentrée), difficultés de soulèvement du capot cornéen, erreur de mesure pachymétrique peropératoire. En cas de persistance d’opacités, une sous-correction est possible par diminution de la fluence[...]
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