Les tumeurs conjonctivales de l’enfant sont le plus souvent bénignes

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Les tumeurs conjonctivales de l’enfant sont bénignes dans la grande majorité des cas : sur les 262 tumeurs conjonctivales de l’enfant publiées par Shields en 2007, 97 % étaient bénignes [1]. Les plus fréquentes sont les nævi et les choristomes. Les papillomes et les tumeurs vasculaires (hémangiome capillaire et lymphangiectasies conjonctivales) arrivent en troisième et quatrième positions par ordre de fréquence, mais ne représentent plus que 10 à 15 % des pathologies tumorales conjonctivales pédiatriques [2, 3]. Les tumeurs conjonctivales malignes sont exceptionnelles et surviennent en général dans des contextes très particuliers, comme le xeroderma pigmentosum. Enfin, certaines lésions non néoplasiques sont souvent confondues avec des pathologies tumorales : les kystes d’inclusion épithéliaux, les granulomes inflammatoires et pyogéniques.

Tumeurs conjonctivales bénignes de l’enfant

1. Nævus conjonctival

Chez l’enfant comme chez l’adulte, le nævus est la plus fréquente des tumeurs conjonctivales. Dans la série clinique publiée par Shields, les nævi représentent 64 % des tumeurs conjonctivales de l’enfant et, dans les deux séries anatomopathologiques pédiatriques, ils représentent 30 % des tumeurs ayant bénéficié d’une exérèse chirurgicale.

Le nævus peut être présent cliniquement à la naissance ou apparaître au cours de la première/deuxième décade. Il se présente sous la forme d’une lésion plane ou sessile avec un très discret relief. Chez le petit enfant, il est souvent peu pigmenté (fig. 1) voire totalement achrome avec un aspect rosé (fig. 2), la pigmentation de la lésion apparaissant progressivement[...]

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