- Identification des populations à risque de développer un glaucome
- Points d’appel de l’examen clinique
- 1. Qu’est-ce qu’une papille suspecte ?
- 2. Quels sont les autres signes cliniques à ne pas manquer ?
- Examens paracliniques à proposer
- 1. Rétinophotographies
- 2. Analyse de la couche des FNR
- 3. Analyse sophistiquée de la tête du nerf optique
- 4. Évaluation du déficit fonctionnel
- 5. Quels examens proposer en pratique pour un premier bilan ?
- Quand est-il temps de proposer un traitement ?
- Conclusion
Le glaucome est défini comme une atteinte progressive de la tête du nerf optique et de la couche des fibres nerveuses rétiniennes, à laquelle s’associent des anomalies du champ visuel [1]. C’est une pathologie évolutive potentiellement cécitante, et
l’enjeu d’un dépistage précoce n’est plus à démontrer, les progrès technologiques survenus ces dernières années nous aidant grandement dans cette perspective [2].
Il est néanmoins impossible, en pratique clinique quotidienne, de proposer un dépistage à tous les patients se présentant à une consultation d’ophtalmologie. Cet article se propose de faire le point sur ce qu’il est possible de proposer dans ce contexte pour optimiser ce dépistage.
Identification des populations à risque de développer un glaucome
L’objectif d’identifier, au sein d’une consultation généralement dense, les groupes de patients susceptibles de développer un glaucome permettra de leur proposer un examen orienté, d’une part, et de justifier les examens prescrits par ailleurs, d’autre part. Il s’agit en effet, d’être efficient pour le patient, mais également d’être raisonnable en termes de dépenses de santé. L’interrogatoire revêt ainsi une importance capitale, soulignant les antécédents familiaux, généraux ou personnels des patients.
Le[...]
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