Il semble que la squalamine joue surtout le rôle d’un antiviral large spectre chez les requins. Des expérimentations récentes ont montré que la molécule pouvait avoir un rôle antibiotique. La squalamine aurait chez l’homme la capacité d’inhiber les infections par le virus de la dengue et par les virus de l’hépatite B et de l’hépatite D [1]. La squalamine a la possibilité de pénétrer dans les cellules endothéliales ou les cellules hépatiques. La molécule bloque les canaux transporteurs d’ions des membranes cellulaires (fig. 1). Cette propriété permet de réguler certaines fonctions cellulaires dépendant du pH. En outre, lorsque la squalamine se lie à la calmoduline, elle inhibe l’action du VEGF et l’expression d’intégrines. Cette action anti-angiogène pourrait être utilisée en cancérologie et en ophtalmologie [2].
Au début des années 2000, la squalamine a été testée par voie intraveineuse. Bien que les résultats aient été encourageants chez le rat comme chez l’humain dans des études de phase II et III [3], la société Genaera qui soutenait ces travaux de recherche a abandonné[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire