Place de la biométrie par échographie mode B

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Les premières utilisations d’ultrasons en ophtalmologie remontent à la fin des années 1960. Il s’agissait principalement d’échographie en mode A, ou standardisée. Des années 1970 aux années 1990, parallèlement au développement de la chirurgie de la cataracte et des implants, la biométrie guidée par le mode A s’est imposée comme seule technique de calcul d’implant. Il faudra attendre 1998 pour que soit décrite en France la première technique de biométrie guidée par le mode B [1].

Nous allons aborder ici les modalités pratiques ainsi que les avantages et inconvénients de cette technique.

Modalités pratiques

Les différents appareils aujourd’hui commercialisés en France et permettant une biométrie guidée par le mode B sont les suivants :

– Aviso de Quantel Medical ;

– Eye Cubed d’Ellex ;

– Master-Vu de Sonomed ;

– P37-II de Paradigm.

L’utilisation d’une sonde de 10 MHz est optimale et recommandée pour la mesure de la longueur axiale et pour une exploration globale de l’œil. En pratique, le patient est en décubitus dorsal avec une goutte d’anesthésie locale (afin d’éviter des clignements réflexes gênant l’examen). On veillera à appliquer une épaisse couche de gel lacrymal sur la sonde afin d’éviter une compression cornéenne pouvant fausser les mesures. Il s’agit ici de la technique d’immersion simplifiée, évitant l’utilisation de cupules qui peuvent paraître aujourd’hui un peu désuètes.

Calcul d’implant

Le calcul d’implant repose sur 3 points :

– la longueur axiale ;

– la kératométrie ;

– les formules.

1. La longueur axiale

Toutes les sondes d’échographie sont marquées d’un repère[...]

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À propos de l’auteur

Centre d’exploration de la vision, PARIS.