- Les précurseurs de l’OCT en neuro-ophtalmologie : rappel historique
- Neuropathie optique inflammatoire (NOI)
- Neuropathies optiques ischémiques antérieures aiguës (NOIAA)
- Turgescence papillaire : hypertension intracrânienne ou drüses de la tête des nerfs optiques ?
- Neuropathie optique héréditaire de Leber
- Atteintes tumorales du nerf optique
- Baisse d’acuité visuelle fonctionnelle
- Conclusion et perspectives
La technologie OCT est basée sur l’interférométrie et permet d’analyser conjointement la macula, la couche des fibres nerveuses rétiniennes (RNFL) et la tête du nerf optique. C’est un examen non invasif (pas de contact oculaire) et ne nécessitant pas obligatoirement de dilatation pupillaire. La visualisation complète de la structure rétinienne en coupes transversales représente ainsi une coupe quasi-histologique de la zone étudiée. L’OCT représente une aide pour le diagnostic, le suivi et le pronostic de nombreuses pathologies neuro-ophtalmologiques. Les premières études se sont basées sur l’OCT en time domain, puis l’OCT en spectral domain (SD OCT) a permis une meilleure définition des images et une réduction des artéfacts. Malgré l’amélioration de la définition des images obtenues, l’OCT analyse la structure de la tête du nerf optique et non sa fonction.
Nous allons donc détailler, après un petit rappel historique, l’utilité de cette technologie dans le domaine de la neuro-ophtalmologie sans perdre de vue qu’il ne se substitue pas à un examen clinique soigneux !
Les précurseurs de l’OCT en neuro-ophtalmologie : rappel historique
Un des premiers champs d’application de l’OCT en neuro-ophtalmologie a été la sclérose en plaques (SEP). C’est une maladie fréquente avec une prévalence estimée en France de 80 000 malades. Elle évolue par poussées ou sur un mode progressif. Il a été longtemps retenu que le substratum neuropathologique était constitué par des lésions inflammatoires de démyélinisation avec respect de l’axone. Les études successives, histologiques, neuroradiologiques[...]
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