DMLA atrophique

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La DMLA atrophique touche 1 % des personnes de plus de 60 ans. Les facteurs de risque retrouvés sont : le tabagisme supérieur à 10 paquets-années (OR : 1,82), un indice de masse corporelle élevé (OR : 1,93) [1]. Elle fait suite à la disparition de drusen séreux confluents, aux altérations de l’épithélium pigmentaire, et plus rarement à l’involution de néovaisseaux occultes.

Diagnostic

Les lésions sont parafovéolaires au stade initial de la maladie et l’acuité visuelle est conservée. L’atrophie va s’élargir progressivement et les plages d’atrophie vont confluer, jusqu’à présenter une lésion en “fer à cheval”, puis en anneau. L’évolution est lente, et l’atteinte fovéolaire est tardive.

Le fond d’œil et le cliché couleur retrouvent une atrophie de l’épithélium pigmentaire avec une visualisation anormale des vaisseaux choroïdiens (fig. 1). Le cliché en lumière verte recherche la présence d’hémorragie. Le cliché en lumière rouge précise l’étendue et les limites de la zone d’atrophie de l’épithélium pigmentaire. Le cliché en lumière bleue permet d’apprécier la quantité de pigment xantophylle. Le cliché en autofluorescence retrouve une hypo-autofluorescence dessinant les contours de la plage atrophique (fig. 2).

L’OCT retrouve une hyperréflectivité dans l’aire des plages d’atrophie en arrière de l’épithélium pigmentaire (fig. 3). On recherche également par l’OCT des signes de néovascularisation choroïdienne (hyperréflectivité en avant de l’épithélium pigmentaire, décollement de l’épithélium pigmentaire, décollement séreux rétinien).

L’angiographie à la fluorescéine précise le degré d’atrophie de la choriocapillaire aux temps précoces. Une hyperfluorescence croissante est retrouvée aux temps moyens et tardifs de la séquence sur toute l’aire d’atrophie de l’épithélium pigmentaire (fig. 4). Une angiographie au vert d’indocyanine permet de faire le bilan en cas de doute sur une néovascularisation choroïdienne.

Complications

La principale complication est l’extension de l’atrophie. Le pronostic visuel dépend de la vitesse d’extension de l’atrophie. L’acuité visuelle est[...]

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À propos de l’auteur

Service d’Ophtalmologie, CHI, Creteil.