Surface oculaire : quoi de neuf ?

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Les traitements antiglaucomateux et la surface oculaire

L’incidence et la prévalence de la pathologie glaucomateuse sont croissantes et nombreux sont les patients qui bénéficient d’un ou plusieurs traitements locaux. L’évolution chronique de l’atteinte impose un traitement long, le plus souvent pendant de nombreuses années. Il est clairement établi que les traitements antiglaucomateux au long cours sont à l’origine de modifications du film lacrymal et notamment d’une instabilité de ce dernier, mais aussi d’une anesthésie cornéenne, d’une altération des barrières épithéliales et d’une inflammation conjonctivale [1]. La molécule ou les conservateurs (le principal étant le chlorure de benzalkonium) en sont les principaux acteurs [2].

1. Ne pas méconnaître les anomalies de la surface oculaire chez un patient traité pour un glaucome

Devant la pathologie potentiellement cécitante que représente le glaucome, quel que soit son type, pourquoi se préoccuper de la surface oculaire ? Mais quel praticien n’a jamais eu de plaintes de ses patients concernant certes une symptomatologie aspécifique à type de brûlures oculaires ou de sensation de grain de sable ? Nous nous focaliserons sur le fait que l’atteinte du champ visuel ne progresse pas pourvu que la pression intraoculaire soit équilibrée. Mais l’examen du film lacrymal et de la surface cornéoconjonctivale ne doit pas être relégué au second plan. L’équipe du Pr Baudouin a évalué[...]

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À propos de l’auteur

Centre ophtalmologique Saint Paul, PARIS. Fondation Ophtalmologique A. de Rothschild, PARIS.