Smretschnig E, Ansari-Shahrezaei S, Moussa S et al. Half-fluence photodynamic therapy in acute central serous chorioretinopathy. Retina, 2012 ; 32 : 2 014-2 019.
Kurup SK, Oliver A, Emanuelli A et al. Low-dose methotrexate for the treatment of chronic central serous chorioretinopathy : a retrospective analysis. Retina, 2012 ; 32 : 2 096-2 101.
Une association aux personnalités de type A avec un stress récent a été décrite, mais il reste difficile de définir un lien de causalité avec le stress. Bien que l’affection évolue très souvent favorablement de façon spontanée au prix d’un peu de patience, les formes aiguës posent le problème des récidives ou de la persistance du DSR (30 à 50 % des cas au cours de la première année).
La pathogénie fait probablement intervenir un excès de perméabilité veineuse choroïdienne multifocale [1]. Dans les formes chroniques de l’affection, la réalisation d’une angiographie au vert d’indocyanine (ICG) permet de mettre en évidence des zones d’hyperfluorescence, traduisant cet excès de perméabilité.
Dans les cas difficiles avec récurrences fréquentes ou passage à la chronicité du DSR, ces notions sur la pathogénie de l’affection ont incité différents auteurs à utiliser la thérapie photodynamique (PDT) pour tenter de réduire cet excès de perméabilité veineuse choroïdienne. Les protocoles de traitement ont évolué depuis les dernières années et l’on utilise souvent une fluence réduite de moitié (25 J/cm au lieu des 50 en standard) [2] ou une demi-dose de photosensibilisant (3 mg/m² au lieu de 6) [3].
Les indications thérapeutiques font intervenir plusieurs facteurs dont l’ancienneté de la choriorétinopathie et l’épaisseur du décollement séreux rétinien (DSR). Le pronostic visuel après traitement dépend de l’acuité initiale et de l’épaisseur de la neurorétine en regard du soulèvement.
Dans le numéro de décembre de Retina, deux articles reprenaient ces notions sur le traitement des CRSC menaçant le pronostic visuel.
L’article de Smretschnig développe les résultats d’une série rétrospective comportant 19 patients suivis pendant 12 mois après traitement par PDT en demi-fluence. L’étude montre une amélioration de la moyenne des acuités visuelles concordante avec l’observation d’une diminution de l’épaisseur maculaire. Aucun cas de récidive n’a été observé pendant la (courte) durée du suivi. Enfin, aucun effet secondaire oculaire ni systémique n’a été observé. Les auteurs discutent leurs résultats en fonction des données de la littérature. L’utilisation d’une dose réduite (3 mg/m²) de visudyne avec une fluence standard (50 J/cm²) a pu être associée à un effet thérapeutique plus temporaire [3]. L’utilisation d’une fluence standard (50 J/cm²) avec une dose standard a pu être associée à des altérations[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire