Les implants toriques sont aujourd’hui incontournables car ils apportent, contrairement aux techniques d’incisions cornéennes :
– sécurité : elle est identique à celle une chirurgie classique par phacoémulsification. Par ailleurs, en cas d’imprécision, il est facile de réaligner un implant torique mal positionné, ce qui apporte une grande sécurité à cette technique ;
– efficacité : les plateformes utilisées sont stables, seule la précision de l’alignement (encore un peu artisanale) peut entraîner un biais, ce problème sera réglé quand seront popularisés les appareils de reconnaissance et d’alignement sans marquage ;
– reproductibilité : quel que soit l’astigmatisme à corriger, la technique chirurgicale est identique. Le résultat obtenu n’est dépendant d’aucun autre facteur que la qualité de l’évaluation préopératoire et de l’alignement peropératoire, contrairement aux techniques d’incisions relaxantes.
>>> Quels sont pour vous les 4 conseils pour débuter ?
P. LEVY : C’est plus un problème mental, un problème de motivation, qu’un problème technique. Cela dépend de la volonté du chirurgien d’aborder la chirurgie du cristallin sur son versant réfractif et de s’organiser en conséquence afin de s’alléger des tâches inhérentes à cette technologie.
• Mon premier conseil est donc de faire appel au compagnonnage, de rendre visite à des chirurgiens habitués à cette technique afin de démystifier les différentes étapes de l’évaluation préopératoire jusqu’à l’alignement de l’implant, et enfin d’apprécier de visu la qualité des résultats et l’efficacité de la méthode.
• Mon second conseil est de choisir au début un patient ayant un astigmatisme moyen, voire fort, et qui soit coopérant. Il est en effet plus facile d’évaluer et d’opérer un astigmatisme de 3 D qu’un astigmatisme de 0.75 D.
• Mon troisième conseil est de bien s’organiser pour pouvoir déléguer certaines tâches à des assistants formés à ces pratiques comme la commande en ligne de l’implant et le marquage préopératoire des axes de référence horizontaux, voire verticaux.
• Enfin, mon dernier conseil est de réaliser une chirurgie la moins astigmatogène possible, l’idéal étant d’avoir toujours la même technique et si possible la micro-incision cornéenne temporale. Le fait de reproduire la même technique permet d’évaluer précisément son SIA (Surgical Induced Astigmatism), ce qui est un facteur important dans la précision des résultats, essentiellement pour les petits astigmatismes.
>>> Pour quelles raisons corriger les astigmatismes au-delà de 0.75 D ?
P. LEVY : L’astigmatisme est délétère sur la vision de loin sans correction (qualitativement[...]
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