Ueno C, Gomi F, Sawa M et al. Correlation of indocyanine green angiography and optical coherence tomography findings after intravitreal ranibizumab for polypoidal choroidal vasculopathy. Retina. 2012 ; 32 : 2 006-2 013.
Le traitement repose sur l’occlusion des polypes “actifs”, initialement par photocoagulation puis plus récemment par la thérapie photodynamique et/ou les anti-VEGF suivant les auteurs. Le bilan d’imagerie repose classiquement sur l’angiographie ICG. Yannuzzi avait basé sa description de l’affection sur l’aspect observé en angiographie au vert d’indocyanine (ICG) sur un système à caméra [2]. L’utilisation de systèmes à balayage tels que le HRA ou le Spectralis a permis d’améliorer la précision du diagnostic. Certains auteurs avaient aussi montré l’intérêt de l’OCT pour objectiver les polypes sous la forme de soulèvements de l’épithélium pigmentaire à bords abrupts [3]. Depuis peu, l’amélioration des OCT avec la diffusion des appareils en spectral domain est en passe de faire évoluer l’OCT du statut d’examen complémentaire de l’angiographie ICG à celui d’examen de référence [4].
L’article de cette équipe d’Osaka au Japon compare l’intérêt respectif de l’OCT et de l’angiographie ICG pour le suivi des VPI traités par anti-VEGF. En Asie, les VPI sont plus fréquentes qu’en Occident. Elles représenteraient presque la moitié des yeux étiquetés “DMLA exsudative” au Japon [5].
Cette étude comporte 51 yeux chez 51 patients naïfs de tout traitement présentant une VPI et traités par injections intravitréennes de Lucentis mensuelles pendant 3 mois (en p.r.n. suivant la présence ou non de phénomènes exsudatifs).
L’angiographie ICG avait détecté 75 lésions polypoïdales. Toutes ces lésions étaient retrouvées en OCT avec un aspect de saillie de l’épithélium pigmentaire. Le tableau I reprend les proportions de patients suivant l’aspect en OCT et en angiographie ICG au cours du suivi.
Les auteurs concluent que les aspects en angiographie ICG et en OCT étaient globalement corrélés initialement mais qu’au cours du traitement l’aspect en OCT apparaissait un peu plus sensible pour le suivi de la réponse au traitement par Lucentis. Les auteurs concluent également à l’efficacité de l’anti-VEGF utilisé seul pour certaines lésions polypoïdales.
On pourrait dire que de la même manière que l’OCT a concurrencé l’angiographie à la fluorescéine pour le suivi du traitement des néovaisseaux de la DMLA, l’OCT concurrence actuellement l’ICG pour le suivi du traitement des polypes.
Bibliographie
1. Yannuzzi LA, Wong DW, Sforzolini BS et al. Polypoidal choroidal vasculopathy and neovascularized age-related macular degeneration. Arch Ophthalmol, 1999 ; 117 : 1 503-1 510.
2. Yannuzzi LA, Sorenson J, Spaide RF et al. Idiopathic[...]
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