ICL et chirurgie réfractive

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L’implant

L’Implantable Collamer Lens (ICL) est de très loin l’implant phaque de chambre postérieure le plus largement utilisé. Son matériau est constitué d’un mélange de collagène et de copolymère de méthacrylate. Le modèle Visian ICL V4 est un monobloc rectangulaire disponible en 4 longueurs : 11,5 à 13,0 mm pour les corrections myopiques et 11,0 à 12,5 mm pour les corrections d’hypermétropie ; il autorise la correction de la myopie -3 à -23 dioptries, d’hypermétropie de +3 à +22 dioptries ; des corrections toriques de 1 à 6 dioptries peuvent être ajoutées à la correction myopique.

Le modèle V4 du fait de son vaulting ménage un espace plus important entre la face postérieure de l’implant et la face antérieure du cristallin, évitant les contacts et autorisant les échanges de fluide.

Techniques chirurgicales [1]

Le calcul de la puissance de l’implant se base sur une formule proposée par Olsen prenant en compte la réfraction de l’œil au vertex, la puissance kératométrique de la cornée à l’apex, la profondeur de chambre antérieure et aussi l’Effective Lens Position.

Le diamètre de l’ICL est encore souvent déterminé à partir de la mesure blanc à blanc à laquelle était ajouté 0,5 à 1 mm. Le seul appareillage fournissant des images du sulcus ciliaire et permettant les mesures est la biomicroscopie à ultrason de haute résolution.

• Mise en place de l’implant ICL (fig. 1 à 3)

Elle est réalisée après dilatation maximum de la pupille. L’implant est placé en position dome-up grâce à une pince mousse dans la cartouche d’un injecteur spécifique, partiellement remplie de produit visco-élastique. L’implant présente deux marques sur les anses (droite distale et gauche proximale) qui permettent une orientation correcte.

Une incision temporale ne dépassant pas 3 mm de longueur et une incision de service de 1 mm à 90° sont réalisées. La cartouche est introduite biseau vers le bas, l’implant est injecté dans la chambre antérieure remplie d’un visco-élastique à faible viscosité et le chirurgien contrôle la position des repères dessinés sur l’implant afin de s’assurer de son orientation correcte. Ensuite, grâce à un micro-manipulateur,[...]

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