La chirurgie réfractive est une discipline en expansion attirant un nombre croissant de candidats, surtout chez les sujets jeunes, en majorité myopes.
Dans la population générale, la mesure de la pression intraoculaire (PIO) est souvent le premier paramètre de dépistage, de découverte fortuite et surtout de suivi d’un éventuel glaucome, dont le diagnostic est souvent posé plus tardivement dans la vie.
La chirurgie réfractive cornéenne, en modifiant l’épaisseur et l’architecture de la cornée, rend les mesures traditionnelles de la PIO ininterprétables.
Pour ces raisons, la mesure de la PIO chez les sujets opérés de chirurgie réfractive cornéenne nécessite une adaptation de réalisation, avec des techniques nouvelles s’affranchissant le plus possible des modifications cornéennes.
Problématiques
Chirurgie réfractive, hypertonie intraoculaire et glaucome
En France, environ 150 000 procédures de chirurgie réfractive sont réalisées chaque année, et ce nombre ne cesse d’augmenter. Une grande majorité des patients opérés sont corrigés pour une myopie et par une technique de photo-ablation cornéenne (Lasik : Laser Assisted in Situ Keratomileusis : 60 à 80 % des actes, ou PKR : PhotoKératectomie à visée Réfractive : 20 à 40 %). 5 % des actes sont d’autres types (implants phaques, implants de chambre postérieure à but réfractif, inlays cornéens…) [1]. Les candidats sont le plus souvent des sujets jeunes en bonne santé et sans comorbidité oculaire.
Le glaucome affecte près d’un million de personnes en France et, malgré un dépistage précoce et des traitements de plus en plus efficaces, ce nombre est lui aussi en progression. La prévalence du glaucome augmente avec l’âge, passant de 2 % à 40 ans et à plus de 10 % à 75 ans.
Plusieurs[...]
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