Uvéites : quoi de neuf ?

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En revanche, si des progrès significatifs ont été accomplis d’un point de vue du traitement systémique, il est vrai que les traitements locaux, à base d’injections péri- ou intraoculaires, souffraient d’un déficit d’innovation depuis quelques années, les ophtalmologistes spécialisés dans la prise en charge des uvéites n’ayant toujours en pratique à leur disposition que l’acétonide de triamcinolone (Kenacort). L’année 2011 a, de ce point de vue, été marquée par l’arrivée d’une réelle nouveauté, à savoir le système de délivrance de dexaméthasone (Ozurdex, Allergan Inc., Irvine, CA), implant biodégradable et injectable dans la cavité vitréenne.

Les corticoïdes, un passage obligé au cours des uvéites malgré leurs effets secondaires

Les corticoïdes constituent en effet le traitement initial habituel des uvéites non infectieuses. Au cours des uvéites intermédiaires et postérieures chroniques sévères, nous sommes régulièrement contraints de combiner la réalisation d’injections péri- et intraoculaires de corticoïdes retards à l’administration de corticoïdes par voie générale pour contrôler efficacement ce type d’uvéites. Un traitement immunosuppresseur peut également être requis, soit d’emblée pour certaines affections au cours desquelles nous savons que la réponse thérapeutique et le pronostic seront meilleurs lorsqu’un traitement immunosuppresseur sera institué initialement (exemple : uvéite postérieure associée à une maladie de Behçet), soit secondairement en cas d’échec de la corticothérapie et/ou à titre d’épargne cortisonée.

Les différentes modalités d’administration de corticoïdes sont à l’origine d’effets secondaires à la fois communs mais aussi spécifiques au mode de délivrance choisi et constituent[...]

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