Comment répondre aux préoccupations esthétiques palpébrales des patients ?

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– acquérir une formation spécifique : congrès, stages DIU de chirurgie orbito-lacrymopalpébrale (avoir enseigné conjointement dans les facultés de médecine de Nice, Limoges, Nancy et Reims), participer à la Sopref (Société ophtalmologique plastique reconstructive et esthétique française) ;

– adapter son assurance professionnelle à un exercice esthétique (adaptation contrat responsabilité civile professionnelle) ;

– ne pas limiter son activité à la stricte blépharoplastie fonctionnelle mais avoir un rôle de conseil en matière d’esthétique du tiers moyen de la face englobant les techniques de médecine esthétique et de chirurgie.

La demande en matière d’esthétique des paupières est variée, elle ne se limite pas au traitement du dermatochalasis et des poches palpébrales, elle concerne la prise en charge des cernes, le traitement des rides périorbitaires (glabelles, pattes d’oie et rides frontales), mais aussi les traitements de l’énophtalmie, de l’exophtalmie non pathologique, des yeux creux, des yeux ronds, des séquelles d’interventions esthétiques, des altérations du pli palbébral, de l’obliquité des paupières, etc.

Avant toute prise en charge, il est nécessaire d’acquérir des notions de séméiologie du regard, l’examen de l’œil, des pau- pières, du sourcil étant indissociable, il est nécessaire de noter les asymétries, les éventuelles compensations, notamment celles au niveau frontal, et de finir par un examen global du visage, de la région périorbitaire mais aussi faciale. Il existe manifestement une balance entre le regard et le sourire. L’acquisition de cette séméiologie passe par la connaissance de l’action des différents muscles de la mimique (travaux de Duchenne et étude des syndromes déficitaires telle la paralysie faciale uni- ou bilatérale).

De nombreux moyens sont à notre disposition, des plus simples aux plus compliqués. L’arrêt du tabac, la protection solaire, les règles d’alimentation, l’hydratation de la peau sont bien évidemment toujours de mise en médecine esthétique. La toxine et les produits de comblements Fillers (acide hyaluronique et autres) dominent. En matière de resurfacing, les peelings et le laser, notamment le laser CO2 fractionné, ont une part importante.

Les procédés chirurgicaux en matière de rajeunissement du regard font appel à la blépharoplastie, mais aussi à la lipostructure et aux liftings malaires profonds.

La blépharoplastie par voie conjonctivale est surtout utile en cas de lipoptose palpébrale inférieure isolée. En cas d’ex- cès cutané, la voie antérieure transcuta- née dans le pli palpébral supérieur ou en sous-ciliaire à 2 mm du bord libre nous semble préférable.

Les mauvais résultats à type d’œil creux postopératoire font adopter une attitude plus conservatrice vis-à-vis de la graisse. En paupière supérieure,[...]

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À propos de l’auteur

Centre Ophtalmologique Foch, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Saint-Roch, NiCe.