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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Communiqué de presse Communiqué de presse Bayer
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Après la solution injectable en flacon, EYLEA® 114,3 mg/mL est désormais disponible en seringue préremplie en France pour les patients atteints de DMLA et d’OMD.
Bayer annonce que, le nouveau dosage Eylea® 114,3 mg/mL est disponible en France depuis le 7 février, en seringue préremplie pour traiter la DMLA et l’OMD.

DMLA : aspects thérapeutiques Intérêt et place des nouveaux traitements des formes néovasculaires
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La prise en charge de la DMLA exsudative a reposé depuis 15 ans sur l’utilisation exclusive de deux anti-VEGF à l’efficacité identique : le ranibizumab et l’aflibercept. Depuis un an, nous disposons de deux nouvelles molécules, le faricimab (anticorps bispécifique anti-VEGF-A et anti-angiopoiétine 2) et le brolucizumab (anti-VEGF-A de faible poids moléculaire) qui permettent d’obtenir pour certains patients un assèchement supérieur de la rétine et des intervalles de retraitement plus longs, allant jusqu’à 12 ou 16 semaines.
L’enthousiasme initial a été contrebalancé par le déclenchement chez certains patients d’événements indésirables inflammatoires, pouvant s’accompagner de baisse d’acuité visuelle. Il convient donc de bien évaluer, en accord avec le patient, le rapport bénéfice/risque de l’utilisation de ces nouveaux traitements.
Une troisième molécule, l’aflibercept 8 mg, sera disponible très prochainement. Sa place dans la stratégie thérapeutique sera à définir.

DMLA : aspects thérapeutiques Classification des néovaisseaux maculaires, quelles conséquences pratiques ?
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La classification des lésions néovasculaires dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) n’a d’intérêt que si elle engendre des modifications de pratique pour nos patients. Ainsi, trois types de néovaisseaux maculaires (NVM) ont été identifiés selon leur localisation anatomique dans la rétine. Ces trois types de NVM correspondent à des pronostics visuels différents, surtout liés aux complications à type de fibrose ou d’atrophie qui peuvent les accompagner. Par ailleurs, le besoin en anti-VEGF pour maîtriser le processus exsudatif peut aussi varier du simple au double en fonction du type de NVM. Cela permet d’individualiser au mieux le suivi du patient tout au long de sa maladie.

DMLA : aspects thérapeutiques La prise en charge basse vision en pratique : pour qui ? pourquoi ? et comment ?
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Les avancées thérapeutiques dans la DMLA notamment ne doivent pas faire oublier les défis quotidiens auxquels font face les patients malvoyants, souvent négligés. La prise en charge en basse vision, progressivement mieux connue, est essentielle pour répondre aux besoins fonctionnels et psychologiques de ces patients. Un bilan orthoptique basse vision va en effet permettre d’évaluer les capacités visuelles fonctionnelles, les difficultés et les attentes du patient. Ce bilan permettra également de mettre en place des stratégies compensatoires et de proposer des aides spécifiques afin d’améliorer l’autonomie.
Face à des patients en situation de déficience visuelle, l’ophtalmologiste propose un bilan basse vision. Son rôle permet également la délivrance d’un certificat médical à destination de la MDPH (Maison départementale pour les personnes handicapées) pour que le patient puisse obtenir la reconnaissance de la déficience visuelle et les droits qui lui sont dus.

Revues Générales Sécheresse oculaire et chirurgie réfractive
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La sécheresse oculaire, fréquente dans la population générale, est souvent méconnue ou insuffisamment traitée avant une chirurgie réfractive, alors qu’elle peut être la source d’inconfort, d’insatisfaction, d’erreur réfractive, voire de complications graves. La recherche de symptômes et le diagnostic clinique à la lampe à fente, éventuellement assistée d’examens spécialisés de la surface oculaire, doivent être entrepris systématiquement avant et après chirurgie réfractive, que ce soit pour une chirurgie cornéenne par laser (PKR, LASIK, KLEX) ou une chirurgie intraoculaire (cataracte, implant phake). On traitera le déficit aqueux et/ou on mettra en place des mesures visant à restaurer le film lipidique en cas de sécheresse évaporative.

Brève Circulation choroïdienne : une voie de signalisation liée à la lumière bleue
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La choroïde répond aux besoins métaboliques des photorécepteurs. Elle reçoit environ 85 % du flux sanguin oculaire, et son débit circulatoire est parmi les plus élevés de l’organisme, près de 10 fois supérieur à ceux de la circulation cérébrale ou rétinienne. Ces conditions de débit élevé entraînent des temps de transit rapides des hématies, limitant les taux d’extraction d’oxygène à seulement 2 à 4 %, contre 35 à 38 % dans la circulation rétinienne. Ce débit élevé détermine une situation unique dans laquelle une réduction du flux sanguin choroïdien est nécessaire pour augmenter les niveaux d’oxygène tissulaire.

Brève Néovascularisation non exsudative et signe de la triple couche en OCT
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Dans cette étude transversale comportant 130 yeux de 98 patients, les auteurs de l’équipe de Créteil ont évalué la sensibilité et la spécificité du “signe de la triple couche” (STC : épithélium pigmentaire (EP), tissu néovasculaire et membrane de Bruch) sur les images d’OCT structurel pour le diagnostic des néovascularisations maculaires non exsudatives (NVM NE) de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Analyse bibliographique Imagerie grand champ de la choroïde avec illumination transcrânienne
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Les auteurs de cet article original décrivent un système d’imagerie à caméra non mydriatique simple, utilisant une illumination transcrânienne dans le proche infrarouge.
Ce système permet d’obtenir des clichés en ultragrand champ jusqu’à 185° d’angle oculaire (130° d’angle visuel) sans dilatation pupillaire ni injection de produit de contraste. Le montage de deux images permet d’atteindre un champ de vision effectif qui peut dépasser 220° d’angle oculaire (160° d’angle visuel). Par ailleurs, le système comporte un traitement d’image HDR (high dynamic range) permettant d’uniformiser le contraste et la luminosité pour une meilleure visualisation de la choroïde [1]. Les auteurs montrent ainsi des images comparables à celles de l’angiographie au vert d’indocyanine chez volontaires sains.

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