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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Quoi de neuf ? Quoi de neuf dans le glaucome ?
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Le glaucome est une neuropathie optique progressive qui nécessite, pour son diagnostic et son suivi, l’analyse de nombreuses données anatomiques et fonctionnelles, avec des algorithmes de prise en charge thérapeutique complexes. De nombreux travaux montrent que l’intelligence artificielle (IA) peut jouer un rôle déterminant pour faciliter le diagnostic et le traitement du glaucome, avec des solutions qui devraient progressivement s’intégrer aux appareils d’imagerie et d’évaluation du champ visuel, ainsi qu’aux logiciels métiers de notre profession.

Quoi de neuf ? Quoi de neuf en chirurgie réfractive ?
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À l’occasion de ce bilan annuel pour le numéro spécial de Réalités Ophtalmologiques, l’intelligence artificielle (IA) apparaît comme un levier de transformation progressive de la chirurgie réfractive, rehaussant les standards de précision diagnostique, d’analyse prédictive et d’optimisation du parcours patient. Présente à toutes les étapes du processus opératoire, elle permet une personnalisation inédite des traitements et une détection plus précoce des anomalies. Toutefois, son adoption clinique demeure partielle, rappelant que l’innovation, aussi prometteuse soit-elle, ne produit ses effets qu’en s’intégrant harmonieusement à la pratique.

Quoi de neuf ? Quoi de neuf dans l'allergie oculaire ?
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L’allergie oculaire, véritable enjeu de santé publique, représenterait 15 % des causes de nos consultations en ophtalmologie, et ne cesse de croître au fil des années avec l’évolution de nos modes de vie (urbanisation, pollution, hygiène). Jusqu’à 40 % de la population générale serait atteinte d’aller­gie oculaire. Ces dernières années, des avancées majeures tant sur le plan physiopathologique que thérapeutique, ont permis d’améliorer le quotidien de nos patients. Après un bref rappel sur la classification des allergies oculaires, nous présenterons dans cet article les derniers progrès ayant eu lieu en 2024 et 2025.

Quoi de neuf en rétine ?
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Le domaine de la rétine évolue à une vitesse fulgurante, transformant en profondeur notre approche diagnostique et thérapeutique. Entre thérapie génique, imagerie de nouvelle génération, techniques chirurgicales innovantes et intégration de l’intelligence artificielle, les nouveautés s’accumulent pour améliorer la prise en charge de nos patients. Nous abordons dans cet article les principales avancées significatives.

Quoi de neuf dans les pathologies cornéennes ?
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Le prochain congrès de la Société française d’ophtalmologie aura une tonalité cornéenne puisque le rapport portera sur cette thématique : “La cornée en 3D”. Je vous invite à assister à la présentation du rapport, le lundi 12 mai 2025, pour faire l’état des lieux de ces 3D : “Dégénérescences”, “Dystrophies”, “Déformations”.

Revues Générales Quoi de neuf en chirurgie de la cataracte ?
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Au moment où nous écrivons cet article, les données du PMSI sont actualisées au 13 mars 2025. Le nombre de chirurgies de cataractes recensé en 2024 est de 1 108 448, ce qui traduit une progression limitée de 3 % environ par rapport à 2023 (volume actualisé : 1 076 216). L’âge moyen de la chirurgie diminue lentement mais régulièrement depuis un certain nombre d’années et est, en 2024, à 73,36 ans (il était de 73,57 ans en 2015). La répartition est d’environ 74 % pour le privé et de 26 % pour le public, proportions stables au fil des ans.

Revues Générales Quand demander une UBM ?
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L’UBM (ultrasound biomicroscopy) est une technique d’échographie de très haute fréquence qui permet l’analyse fine du segment antérieur de l’œil dans sa totalité et ce, quels que soient les troubles des milieux transparents.
Cette technique d’imagerie “en coupe” vient en complément de l’examen clinique et de l’OCT de segment antérieur. Elle offre une analyse dynamique, in vivo et non invasive des structures oculaires, allant de la cornée à la rétine périphérique. C’est en fait le seul examen permettant une visualisation directe des éléments de la chambre postérieure, comme les procès ciliaires ou les fibres zonulaires.
Les domaines d’application de l’UBM sont nombreux et comprennent le glaucome, l’oncologie, la traumatologie, l’inflammation, la biométrie ainsi que le bilan avant et après intervention par laser ou par chirurgie intraoculaire. Il existe une courbe d’apprentissage pour sa réalisation et son interprétation. C’est un examen complémentaire incontournable pour le dépistage, le diagnostic et le suivi des patients dans ces indications.

Brève Formule AREDS et atrophie géographique
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L’étude AREDS (Age-Related Eye Disease Study) avait démontré l’intérêt d’une formulation de compléments micronutrionnels antioxydants et de zinc à haute dose par voie orale chez les patients ayant une maculopathie liée à l’âge (MLA) pour réduire le risque d’évolution vers une DMLA [1]. Cette formulation avait ensuite été modifiée au vu des résultats de l’étude AREDS2 publiée en 2013 [2]. Le β-carotène avait été remplacé par la lutéine et la zéaxanthine en raison de l’augmentation de l’incidence du cancer du poumon dans les populations de fumeurs ou anciens fumeurs d’autres études. Depuis lors, les patients ayant une MLA bénéficient le plus souvent d’une “formulation AREDS2”. Ces compléments de micronutriments ne remplacent bien sûr pas les conseils diététiques.

DMLA : aspects thérapeutiques Photobiomodulation et DMLA : ce qui a été démontré
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La photobiomodulation (PBM) est présentée comme une thérapie non invasive pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et l’atrophie géographique (AG). Malgré ce profil de sécurité et l’absence d’effets secondaires significatifs, les preuves de son efficacité restent à établir avec cohérence.
Des essais cliniques tels que LIGHTSITE I et II ont démontré des améliorations transitoires de l’acuité visuelle corrigée (BCVA) et de la sensibilité aux contrastes. Cependant, les effets de la PBM sur les marqueurs anatomiques, tels que le volume des drusen et la progression de l’AG, ont donné des résultats contradictoires, certaines études suggérant une stabilisation, tandis que d’autres ne parvenaient pas à démontrer des réductions significatives.
L’essai LIGHTSITE III a fourni des données plus solides, indiquant un effet protecteur de la PBM contre la progression de l’AG et la formation de nouvelles lésions. Néanmoins, des problèmes méthodologiques, notamment la petite taille des échantillons et les biais dans les comparaisons avec les groupes de contrôle, limitent la fiabilité de ces résultats. Dans l’ensemble, si la PBM est prometteuse, son efficacité clinique sur l’AG et la progression de la DMLA reste incertaine, ce qui justifie la réalisation d’autres études à grande échelle, rigoureuses sur le plan méthodologique.

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