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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Quoi de neuf ? Quoi de neuf en oculoplastie ?
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Cette année 2024 a une fois de plus été marquée par de nombreux articles intéressants dans le domaine de l’oculoplastie. Nous vous proposons ici une brève sélection de quelques articles qui vous permettront d’être à jour.

Revues Générales Place de l’IA dans la rétinopathie diabétique
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Au cours de la dernière décennie, la rétinopathie diabétique s’est imposée comme un domaine de pointe pour le développement d’algorithmes d’intelligence artificielle (IA) destinés aux ophtalmologistes. En effet, l’utilisation de l’IA pour le dépistage et le diagnostic de la rétinopathie diabétique a connu une croissance exponentielle, ce qui en fait la deuxième procédure assistée par IA la plus utilisée aux États-Unis, juste derrière la chirurgie coronarienne.
L’objectif de cette revue est de résumer l’état actuel de la technologie émergente de l’intelligence artificielle dans la rétinopathie diabétique afin d’évaluer son potentiel dans le dépistage et le diagnostic de cette affection. Il s’agira aussi de montrer son intérêt dans l’anticipation de l’évolution et du pronostic de la rétinopathie diabétique et de l’œdème maculaire diabétique.

L'année ophtalmologique L'année ophtalmologique
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Chères lectrices, chers lecteurs,

Ce numéro spécial de Réalités Ophtalmologiques s’est imposé, au fil des ans, comme une tradition attendue : celle d’un rendez-vous annuel avec l’essentiel des avancées dans notre discipline. Plus qu’une simple compilation d’articles, L’année ophtalmologique offre une lecture transversale de notre spécialité, à la croisée de l’innovation, de la rigueur scientifique, et de la pratique clinique.

Revues Générales Implants multifocaux après chirurgie réfractive
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L’implantation multifocale chez des patients ayant déjà bénéficié d’une chirurgie réfractive cornéenne et qui doivent désormais être opérés de la cataracte permet un affranchissement à la correction optique. Mais cela impose le respect de certaines règles indispensables pour obtenir la satisfaction des patients. L’information doit être complète, la sélection des patients rigoureuse, les calculs biométriques adaptés, la technique opératoire parfaite et le choix de l’implant adapté aux besoins visuels des patients.

Revues Générales Corticoïdes et oedème maculaire diabétique : quelles règles de suivi pour la pression intraoculaire ?
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Deux molécules corticoïdes sont utilisées sous forme d’implants à libération prolongée dans l’œdème maculaire diabétique (OMD) : la dexaméthasone (DEX) et la fluocinolone (FAc). Elles partagent des effets secondaires de classe dans un tiers des cas. En particulier, l’hypertonie oculaire (HTO).
En 2023, la Société française d’ophtalmologie (SFO) et la Société française du glaucome (SFG) ont édicté des règles d’utilisation. Les principes fondamentaux : évaluer le statut pressionnel du patient à baseline (avant traitement), ne pas réinjecter des patients hauts répondeurs HTO, ni des patients atteints d’un glaucome avancé.
La vraie vie a consacré le traitement hypotonisant +/– trabéculoplastie sélective au laser (laser SLT) pour le contrôle pressionnel, tout comme le test corticoïde par deux ou trois injections intravitréennes (IVT) de DEX avant d’envisager un switch FAc.
La pression intraoculaire (PIO) reste un axe de surveillance tout au long du traitement. 20 % des patients peuvent présenter une HTO plus tard lors des réinjections. Ces règles en encadrent l’utilisation et elles en ont largement amélioré la tolérance, le taux de recours à la chirurgie filtrante tombant au-dessous de 1 %. Ces molécules demeurent celles qui permettent d’emblée les plus longs intervalles entre les injections, et ce, dès l’instauration du traitement.

Revues Générales Décollement de rétine chez le myope fort
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La myopie forte, qui connaît une forte augmentation épidémiologique, est un facteur de risque connu de décollement de rétine. Les particularités anatomiques de l’œil du myope fort expliquent les présentations cliniques spécifiques des décollements de rétine, en particulier les atteintes postérieures isolées en rapport avec la présence d’un staphylome. L’attitude thérapeutique et la stratégie chirurgicale découlent d’une analyse précise de la situation clinique, et il est prudent de garder l’ensemble des possibilités chirurgicales ouvertes, endoculaire ou ab externo, afin d’optimiser les chances de succès.

Quoi de neuf ? Quoi de neuf dans le glaucome ?
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Le glaucome est une neuropathie optique progressive qui nécessite, pour son diagnostic et son suivi, l’analyse de nombreuses données anatomiques et fonctionnelles, avec des algorithmes de prise en charge thérapeutique complexes. De nombreux travaux montrent que l’intelligence artificielle (IA) peut jouer un rôle déterminant pour faciliter le diagnostic et le traitement du glaucome, avec des solutions qui devraient progressivement s’intégrer aux appareils d’imagerie et d’évaluation du champ visuel, ainsi qu’aux logiciels métiers de notre profession.

Quoi de neuf ? Quoi de neuf en chirurgie réfractive ?
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À l’occasion de ce bilan annuel pour le numéro spécial de Réalités Ophtalmologiques, l’intelligence artificielle (IA) apparaît comme un levier de transformation progressive de la chirurgie réfractive, rehaussant les standards de précision diagnostique, d’analyse prédictive et d’optimisation du parcours patient. Présente à toutes les étapes du processus opératoire, elle permet une personnalisation inédite des traitements et une détection plus précoce des anomalies. Toutefois, son adoption clinique demeure partielle, rappelant que l’innovation, aussi prometteuse soit-elle, ne produit ses effets qu’en s’intégrant harmonieusement à la pratique.

Quoi de neuf ? Quoi de neuf dans l'allergie oculaire ?
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L’allergie oculaire, véritable enjeu de santé publique, représenterait 15 % des causes de nos consultations en ophtalmologie, et ne cesse de croître au fil des années avec l’évolution de nos modes de vie (urbanisation, pollution, hygiène). Jusqu’à 40 % de la population générale serait atteinte d’aller­gie oculaire. Ces dernières années, des avancées majeures tant sur le plan physiopathologique que thérapeutique, ont permis d’améliorer le quotidien de nos patients. Après un bref rappel sur la classification des allergies oculaires, nous présenterons dans cet article les derniers progrès ayant eu lieu en 2024 et 2025.

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